Zhuang Zi RESSOURCES

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• Le texte chinois est accessible en livre imprimé dans plusieurs éditions - Zhuang Zi bu zheng 莊子補正 , édité par Liu Wendian 刘文典, Shanghai, 1947. - Zhuangzi jishi 莊子集釋, texte établi par Guo Qingfan 郭慶藩, Beijing, 1961 et 2004. - Zhuangzi jinzhu jishi 莊子今注今釋, texte établi par Chen Guying 陳鼓應, Beijing, 1983 et 2006. • Également sur le site internet Chinese Text Project - https://ctext.org/zhuangzi

 

• Les traductions complètes en français de l’œuvre de Zhuang Zi

- Tchoang Tzeu, traduit par Léon Wieger, Hien-Hien, 1913. Le même texte, qui est libre de droits, est aussi disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvre_de_Tchoang-tzeu

- Tchouang Tseu, Œuvre complète, traduit par Liou Kia-Hway, Paris, Gallimard / Unesco « Connaissance de l’Orient », 1969.

- Le Rêve du papillon - Tchouang-Tseu, traduction de Jean-Jacques Lafitte, Paris, Albin Michel (Spiritualités vivantes poche), Paris, 2008.

- Les Œuvres de Maître Tchouang, traduit par Jean Levi, Paris, L’Encyclopédie des nuisances, 2006.

Chapitres intérieurs

Texte 1 Il y a des Anciens dont la connaissance avait atteint un point extrême. Quel est cet extrême ? Ils considéraient qu’il n’y a point la moindre réalité particulière. Connaissance extrême, complète, à laquelle on ne peut rien ajouter. Un degré en dessous, on considérait qu’il y a bien des réalités particulières, mais non de frontières. Un degré en dessous, on considérait qu’il y a bien des frontières, mais non d’opposition du pour et du contre. C’est avec l’opposition du pour et du contre que le tao est perdu ; et avec la perte du tao, que des préférences adviennent.

Traduction de François Jullien, Le Détour et l’Accès, chapitre XIII (chapitre II du Zhuangzi)

 

• Remarques Le sommet de la connaissance humaine semble donc être une forme radicale d’inconnaissance. À ce niveau ultime, les différences entre les choses s’abolissent. Il n’est peut-être pas hors de propos de parler d’une connaissance absolue, puisqu’elle est déliée de toute représentation particulière. Inversement, la forme la plus dégradée de la connaissance est celle qui non seulement distingue les choses, mais les oppose et durcit leur opposition. En s’appuyant sur ce passage, on comprend que le sage taoïste ne peut se complaire dans les débats dialectiques, ni défendre une école de pensée plutôt qu’une autre. Il ne s’agit pas de soutenir des thèses, mais au contraire de faire apparaître le caractère réducteur et superficiel de toute thèse limitée, surtout lorsqu’elle prétend contester une autre thèse. Ceci nous prépare à envisager avec plus de justesse la manière dont Zhuang Zi se sert des personnages les plus divers pour avancer son propos, y compris de confucéens. 

Publié dans ZHUANG ZI, CHINE

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